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samedi, 3 octobre 2009

8° Edito : Pekin +15

Pékin +15

L’association Regards de Femmes a obtenu en juillet 2009 le statut spécial d’ONG auprès du Conseil économique et social de l’ONU, reconnaissance internationale de ses actions pour les femmes de France, d’Europe, du monde.

Regards de Femmes participera donc aux côtés de la Coordination Française pour un lobby européen des femmes (CLEF) aux réunions concernant l’examen et les évaluations, 15 ans après, concernant la mise en œuvre par les gouvernements de la déclaration et du programme d’action de Pékin (1995).

Les rapports nationaux sont consultables sur le site en anglais des nations unies, Nous mettons celui de la France sur notre site.

Regards de Femmes, avec les associations membres de la Clef, élaborera un rapport alternatif concernant la France, situation actuelle, recommandations ainsi qu’une mise en lumière des bonnes pratiques. Les textes Français seront communiqués au Lobby européen des femmes qui rédigera un rapport alternatif ( shadow report) pour l’Union Européenne, ainsi qu’il l’avait fait en 2004.

Regards de Femmes sera présente aux différentes réunions de préparation. Les 30 et 31 octobre ainsi que les 2 et 3 novembre à Genève pour celles concernant l’Europe et en mars 2010 à l’ONU à New York à l’occasion de la commission du Statut des femmes.

Les échanges entre les femmes du monde qui affirment et réclament leur autonomie pleine et entière à tous les niveaux revêtira un caractère particulier à l’occasion du 15éme anniversaire de la conférence mondiale de Pékin. Participer – Agir- Décider, partagider, est l’objectif commun.

Dans le contexte actuel de dissolution des inégalités concernant les femmes dans des discriminations catégorielles et les tentatives de régression des droits des femmes sous prétexte coutumo-religieux, il est impératif de veiller à l’égalité en droits, devoirs et dignité des femmes et des hommes, partout dans le monde, en application des principes universels des droits humains.

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vendredi, 2 octobre 2009

Education des fillettes : Partie I - Intro

Éducation des fillettes

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Education des fillettes : Partie II - Des chiffres

Partie I - Intro

Partie II - Des chiffres

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Education des fillettes : Partie III - Les freins à l'éducation

Partie I - Intro
Partie II - Des chiffres

Partie III - Les freins à l'éducation et l'exemple du Burkina Faso

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Education des fillettes : Partie IV - Des bonnes pratiques

Partie I - Intro
Partie II - Des chiffres
Partie III - Les freins à l'éducation

Partie IV - Des bonnes pratiques

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jeudi, 9 avril 2009

Le système prostitutionnel

C’est un des piliers de l’inégalité sexuelle et des violences envers les femmes. Deux visions antagonistes : pour les uns le corps humain, le sexe des femmes comme produit marchand à intégrer dans l’économie mondiale ; pour les autres l’achat de « services sexuels » est considéré comme un frein à l’égalité entre les femmes et les hommes.

On distingue :
Les pays règlementaristes considèrent la prostitution comme une activité professionnelle quelconque. Ceci a pour corollaire la légitimation des proxénètes comme industriels du sexe et les clients comme consommateurs de sexe et non la liberté pour les prostituées. (Pays-Bas, Allemagne)
Les pays abolitionnistes refusent toute règlementation qui légitime le système prostitutionnel. Les prostituées ne sont pas sanctionnables, leur consentement est sans conséquence pénale. Par contre les proxénètes sont criminalisés et les clients peuvent être poursuivis pénalement. (Belgique, France)
Les pays prohibitionnistes criminalisent les prostituées et les proxénètes, les clients peuvent être poursuivis pénalement
Tant que l’achat de services sexuels ne sera pas pénalisé, que l’atteinte à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine ne sera pas interdite, tant qu’on pourra acheter un autre être humain enfant ou adulte, toute femme sera considérée comme achetable, ce ne sera qu’une question de prix.
Il convient de mener des campagnes d’information à destination des jeunes générations, pour faire prendre conscience du caractère inacceptable de la prostitution, et de lancer une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour décourager efficacement la demande.
En effet, la prostitution obéit à un mécanisme de marché. C’est le client qui est à l’origine de la demande que les prostituées – dont la vulnérabilité est totale – sont chargées de satisfaire. C’est en s’attaquant à la demande, donc à la source de profitabilité de ce sinistre marché, que les pouvoirs publics pourront mener une action efficace.
L’idée reçue selon laquelle sans prostitution les violences envers les femmes seraient accrues est contredite par de nombreuses études (depuis celle de Kathleen Barry en 1979), qui prouvent l’inverse : liens entre inceste, viol, violence domestique et dans l’espace public ainsi que les divers trafics liés au système prostitutionnel.

  • La traite des êtres humains

Des bonnes pratiques de lutte contre la prostitution

  • La mairie d’Amsterdam prend des mesures pour lutter contre le système prostitutionnel

Liens sur le Système prostitutionnel

  • Le régime juridique de la prostitution en Europe (source : sénat)
  • DVD du Lobby européen des femmes « Pas à vendre » « Not for sale »
  • Le site de la « coalition against trafficking in women » (CATW) est une organisation non-gouvernementale qui lutte contre toutes les formes d’exploitation sexuelle, notamment la prostitution et la traite des personnes et des enfants, en particulier celle des filles.

SPHERE POLITIQUE

SPHERE POLITIQUE

FORUM PARTAGIDER.FR

Partage égal entre les femmes et les hommes des responsabilités à tous les niveaux, y compris les soins concernant le HIV/SIDA.

Pendant la commission du statut des femmes, à l’Onu à New York, la Coordination française pour un lobby européen des femmes (CLEF), en partenariat avec Regards de Femmes, organise une « agora place du marché » où les associations de femmes francophones présenteront et échangeront leurs bonnes pratiques en 2 temps :

    1. Speed dating : chaque association tient un stand où elle présente ses actions et répond aux questions des participantes

    2. Débat général et pistes de travail pour les échanges de bonnes pratiques à développer afin de renforcer ou d’établir des partenariats entre associations de femmes.
Toutes les associations présentes sont cordialement invitées à participer à cet évènement.

En effet, l’accès aux ressources, aux droits et au pouvoir est distribué de manière inégale entre les femmes et les hommes, l’inégalité se fait sentir à tous les niveaux et dans tous les groupes sociaux.

Le but des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes est que les femmes et les hommes aient les mêmes possibilités, les mêmes droits et les mêmes responsabilités dans tous les domaines. Que les femmes soient actrices de leur vie, autonomes et responsables.

Des phénomènes et tendances politiques internes et internationaux, tels que l’augmentation de la traite des femmes dans un but d’exploitation sexuelle et la croissance des extrémismes religieux, représentent une nouvelle menace pour l’intégrité des femmes et leurs droits humains, en particulier leurs droits sexuels.

En outre, les femmes se heurtent à des défis supplémentaires à l’échelle mondiale, comme le taux élevé de VIH / sida parmi les femmes et les petites filles, la prévalence de la violence physique et sexuelle masculine envers les femmes au sein de toutes les sociétés, la violation constante des droits humains des femmes dans les situations de conflit et de guerre ou encore la féminisation de la pauvreté dans le monde entier, en particulier le problème des lois sur l’héritage de la terre.

Les déséquilibres entre les femmes et les hommes influencent donc tous les domaines de l’existence. Afin de réaliser l’égalité femmes-hommes, il convient donc d’agir sur tous les fronts définis par les objectifs stratégiques de la Plate-forme d’Action de Pékin (ONU, 1995) :

    1. Éliminer les rôles et stéréotypes de genre fondés sur un modèle patriarcal

    2. Réaliser la justice économique et sociale pour les femmes

    3. Promouvoir la position des femmes dans la prise de décision : vers la démocratie paritaire

    4. Éradiquer la violence envers les femmes et mettre en œuvre les droits humains des femmes


[ Pour en savoir plus le site en anglais de la commission de la condition de la Femme. ]

SPHERE FAMILIALE

SPHERE FAMILIALE

SANTE :

essai

Droits

DROITS

mercredi, 8 avril 2009

7° Edito :

53° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME 2-13 MARS 2009

L‘objectif était de favoriser le partage égal des responsabilités, y compris dans les soins dispensés aux personnes atteintes du VIH/sida.

Les inégalités entre les femmes et les hommes dans le partage des tâches domestiques et des soins continuent à exister partout dans le monde et s’expliquent, entre autres, par des rapports de force inégaux entre les deux sexes et par les stéréotypes persistants sur leurs rôles respectifs.

La participation disproportionnée des femmes et des filles dans les travaux domestiques, y compris dans les soins à dispenser, entraîne des difficultés dans nombre de domaines, y compris dans l’accès à l’éducation et à un travail rémunéré. La présence de femmes légitimant la hiérarchie archaïque patriarcale hommes/femmes, sous prétexte religieux, a des effets néfastes. Elles empêchent l'accès à l'autonomie et l'émancipation des autres femmes.

Ce partage inégal des tâches limite aussi leur possibilité de jouer un rôle à tous les niveaux des sphères de décision, thème de l’évènement parallèle partagider.fr, organisé par la coordination française du lobby européen des femmes et regards de femmes.

La valeur économique du travail non rémunéré des femmes n’est pas non plus suffisamment reconnue, y compris dans les comptabilités nationales, ce qui compromet la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement social et leur contribution à la croissance économique. Cette lacune n’est pas sans conséquences dans le contexte de la crise financière mondiale.

La pandémie du VIH/sida a contribué encore à renforcer le rôle d’aidant joué par les femmes et les filles, en particulier lorsque les systèmes de santé sont insuffisants. Les responsabilités vont des soins quotidiens aux personnes atteintes du VIH/sida à la prise en charge des enfants dont les parents sont morts du sida. Ce surcroît de responsabilités peut avoir de lourdes conséquences sur la santé et le bien-être de ces femmes, influant sur leurs moyens d’assurer leur subsistance et de subvenir aux besoins de leur famille.

Les témoignages sur les mesures prises dans les différents pays pour encourager les hommes à partager les responsabilités ont permis d’échanger les bonnes pratiques dans ce domaine.

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mardi, 3 mars 2009

3 et 4 mars 2009 - ONU : Evenement parallèle à New York - Partagider.fr

Présenter les bonnes pratiques et les besoins concernant la participation des femmes à la prise de décision dans les sphères familiales, professionnelles et politiques, afin de renforcer ou d’établir des partenariats.

lundi, 2 février 2009

6° Edito

53° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME 2-13 MARS 2009

Partage égal entre les femmes et les hommes des responsabilités à tous les niveaux, y compris les soins concernant le HIV/SIDA
Pendant la commission du statut des femmes, à l’Onu à New York, la Coordination française pour un lobby européen des femmes (CLEF), en partenariat avec Regards de Femmes, organise une « agora place du marché » où les associations de femmes francophones présenteront et échangeront leurs bonnes pratiques en 2 temps :
 

  • 1. Speed dating : chaque association tient un stand où elle présente ses actions et répond aux questions des participantes

    2. Débat général et pistes de travail pour les échanges de bonnes pratiques à développer afin de renforcer ou d’établir des partenariats entre associations de femmes.

Toutes les associations présentes sont cordialement invitées à participer à cet évènement.

En effet, l’accès aux ressources, aux droits et au pouvoir est distribué de manière inégale entre les femmes et les hommes, l’inégalité se fait sentir à tous les niveaux et dans tous les groupes sociaux.

Le but des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes est que les femmes et les hommes aient les mêmes possibilités, les mêmes droits et les mêmes responsabilités dans tous les domaines. Que les femmes soient actrices de leur vie, autonomes et responsables.

Des phénomènes et tendances politiques internes et internationaux, tels que l’augmentation de la traite des femmes dans un but d’exploitation sexuelle et la croissance des extrémismes religieux, représentent une nouvelle menace pour l’intégrité des femmes et leurs droits humains, en particulier leurs droits sexuels.

En outre, les femmes se heurtent à des défis supplémentaires à l’échelle mondiale, comme le taux élevé de VIH / sida parmi les femmes et les petites filles, la prévalence de la violence physique et sexuelle masculine envers les femmes au sein de toutes les sociétés, la violation constante des droits humains des femmes dans les situations de conflit et de guerre ou encore la féminisation de la pauvreté dans le monde entier, en particulier le problème des lois sur l’héritage de la terre.

Les déséquilibres entre les femmes et les hommes influencent donc tous les domaines de l’existence. Afin de réaliser l’égalité femmes-hommes, il convient donc d’agir sur tous les fronts définis par les objectifs stratégiques de la Plate-forme d’Action de Pékin (ONU, 1995) :
 

1. Éliminer les rôles et stéréotypes de genre fondés sur un modèle patriarcal

2. Réaliser la justice économique et sociale pour les femmes

3. Promouvoir la position des femmes dans la prise de décision : vers la démocratie paritaire

4. Éradiquer la violence envers les femmes et mettre en œuvre les droits humains des femmes

     


    [ Pour en savoir plus le site en anglais de la commission de la condition de la Femme. ]

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    mercredi, 10 décembre 2008

    10 et 11 décembre 2008 : 10ème forum international UE-ONG - Paris

    A l'occasion du 60° anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains.

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    vendredi, 28 novembre 2008

    28 novembre 2008 - Marseille : Deuxième Réunion Nationale des Associations Françaises de Promotion des Droits des Femmes Migrantes

    Cette rencontre nationale est organisée par le Forum Femmes Méditerranée en partenariat avec la Coordination Française du Lobby Européen des Femmes (C.L.E.F) et le Lobby Européen des Femmes (LEF) et la participation de l’AFEM (Association des Femmes de l’Europe Méridionale).

    mardi, 18 novembre 2008

    5° Edito : Diversités culturelles

    Diversités culturelles

    Aujourd’hui les moyens de communication et d’informations marquent la fin des distances physiques mais révèlent en même temps l’étendu des différences culturelles. Ou bien une cohabitation culturelle est organisée avec une hiérarchie fondée sur le droit universel ou des affrontements culturels exploseront.

    La culture est instrumentalisée pour empêcher le vivre ensemble. Pour certains, la confusion entre culture et tradition permet d’enfermer leur pairs. Le respect de la culture d’origine empêcherait tout échange avec l’autre, ce serait trahison. Le culturalisme s’oppose ainsi à l’universalisme « en ouvrant la porte au relativisme intégral ».1
    On admet sous prétexte de relativisme culturel ou religieux que des femmes soient privées d’un certain nombre de droits fondamentaux : disposer librement d’elles-mêmes, de leurs corps, de leurs actes et de leurs esprits.

    En étudiant toutes les cultures, l'anthropologie du pouvoir et du politique des sociétés fondées ou non sur un patrimoine juridique et réglementaire consigné par écrit, montre partout les deux critères majeurs qui orientent la nature de tout pouvoir. Celui de la différence des genres et de la supériorité d'un sexe, dans la quasi-totalité des cas, le masculin; celui de la séniorité, qu'elle soit fondée sur l'expérience, l'âge ou l'appartenance à un groupe ou à une classe d'âge.

    Pour vivre ensemble par delà les différences, il est nécessaire de respecter un ensemble de règles de vie communes. En société, aussi bien en public qu’en privé, entre personnes vivant dans un même pays, entre les pays.

    L’Article 1 de la Déclaration Universelle des droits humains (10 décembre 1948) affirme « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

    La modernité est fondée sur la culture individuelle. L’individu est considéré comme tel lorsqu’il a conscience de lui-même et est responsable de ses actes.

    Si l’individu est plus manœuvré qu’acteur, plus obéissant qu’autonome, il n’est plus sujet mais objet, interchangeable à merci. « L’individu, dans son identité, son sexe, son idéologie, sa profession, ses rapports institutionnels (familiaux, conjugaux, partisans) n’a plus la certitude d’antan mais s’emploie à chercher refuge dans des groupes restreints qui telle une niche vont lui apporter une sûreté que ne lui donne plus son identité ».2

    L’image omniprésente radicalise le modèle communautaire. Le développement conjoint de l’individu, en tant qu'objet et image, enferme l’être humain.
    Alors que la culture est ouverture à l’Autre, à l’universalité de la condition humaine et à la réflexion sur ses invariants.

    • 1 Pascal Ory, La culture comme aventure, éditions complexes p.19
    • 2 Michel Maffesoli, La transfiguration du politique, la tribalisation du monde, Biblio essais, 1992, p.168

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    vendredi, 20 juin 2008

    4 ° Edito :

    La Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes (CEDEF ou CEDAW)

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    jeudi, 20 mars 2008

    20 mars 2008 : Journée mondiale de la Francophonie

    Journée mondiale de la Francophonie

    Paris, présentation par le Secrétaire d'Etat à la coopération et à la Francophonie d'un portail de la Francophonie en présence de Monsieur Abdou Diouf Président de l'OIF.

    lundi, 17 mars 2008

    3° Edito :

    52° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME

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