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Education des fillettes : Partie III - Les freins à l'éducation

Partie I - Intro
Partie II - Des chiffres

Partie III - Les freins à l'éducation et l'exemple du Burkina Faso

Les freins à l’éducation des fillettes

  • La discrimination basée sur le sexe
  • La pauvreté des familles
  • Conditions inégales dès le départ et même avant la naissance (le nombre d’avortements de fœtus de filles est plus important que celui des garçons)
  • Les cadres juridiques régissant l’éducation peuvent être faibles et désavantageux pour les filles : Dans certains pays ou les grossesses précoces sont fréquentes la loi interdit aux jeunes femmes de poursuivre leur scolarité pendant leur grossesse et même de retourner à l’école après la naissance de leur enfant.

L’exemple du Burkina Faso :

Le Burkina Faso fait partie des pays ayant le niveau de vie le plus bas dans le monde et demeure un pays agraire et peu urbanisé où 90 % de la population vit en milieu rural où coutumes et traditions rythment la vie de la population.
L’âge d’entrée au primaire est fixé à 7 ans au Burkina Faso. En milieu rural, les enfants sont inscrits bien après.
Le taux brut global de scolarisation est extrêmement faible et défavorable aux fillettes : il est de 43,4% dont 33% pour les filles contre 47% pour les garçons.
La discrimination est essentiellement due :

  • aux traditions,
  • aux mariages forces et précoces,
  • à l’éloignement des écoles,
  • inégales répartitions des taches au sein des familles,
On constate que l’écart du nombre d’enfants par ménage diffère selon le niveau d’instruction :
Une femme ayant atteint le secondaire a en moyenne 2,8 enfants par foyer alors qu’une femme sans instruction aura en moyenne 6,7 enfants par foyer.

Partie IV - Des bonnes pratiques