Education des fillettes : Partie III - Les freins à l'éducation
Par Admin le vendredi, 2 octobre 2009, - EDUCATION - Lien permanent
Partie I - Intro
Partie II - Des chiffres
Partie III - Les freins à l'éducation et l'exemple du Burkina Faso
Les freins à l’éducation des fillettes
- La discrimination basée sur le sexe
- La pauvreté des familles
- Conditions inégales dès le départ et même avant la naissance (le nombre d’avortements de fœtus de filles est plus important que celui des garçons)
- Les cadres juridiques régissant l’éducation peuvent être faibles et désavantageux pour les filles : Dans certains pays ou les grossesses précoces sont fréquentes la loi interdit aux jeunes femmes de poursuivre leur scolarité pendant leur grossesse et même de retourner à l’école après la naissance de leur enfant.
L’exemple du Burkina Faso :
Le Burkina Faso fait partie des pays ayant le niveau de vie le plus bas dans le monde et demeure un pays agraire et peu urbanisé où 90 % de la population vit en milieu rural où coutumes et traditions rythment la vie de la population.L’âge d’entrée au primaire est fixé à 7 ans au Burkina Faso. En milieu rural, les enfants sont inscrits bien après.
Le taux brut global de scolarisation est extrêmement faible et défavorable aux fillettes : il est de 43,4% dont 33% pour les filles contre 47% pour les garçons.
La discrimination est essentiellement due :
- aux traditions,
- aux mariages forces et précoces,
- à l’éloignement des écoles,
- inégales répartitions des taches au sein des familles,
Une femme ayant atteint le secondaire a en moyenne 2,8 enfants par foyer alors qu’une femme sans instruction aura en moyenne 6,7 enfants par foyer.