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SANTE

Cancers : Agir avec vous afin que vous restiez en bonne santé

Contributions de la Fédération Nationale des Comités Féminins pour le dépistage des cancers

La Fédération Nationale des Comités Féminins pour le dépistage des cancers est une association d'usagers dont le mot d'ordre est "AGIR AVEC VOUS AFIN QUE VOUS RESTIEZ EN BONNE SANTÉ".
 
Dans le cadre du plan de mobilisation générale de lutte contre le cancer mis en place par le Président de la République en 2003, la Fédération a pour mission d'informer, de mobiliser et d'inciter la population au dépistage des cancers pour que baisse la mortalité par cancer.
 
Il s'agit en premier lieu de rencontrer le population là où elle se trouve. De nombreuses bénévoles "vont sur le terrain" pour discuter, informer, rassurer et donner de la documentation. Elles organisent avec les structures de gestion du dépistage organisé et en collaboration avec les municipalités des réunions d'information grand public. Les bénévoles vont également dans les quartiers défavorisés et organisent des rencontres avec ces populations, aidées par les associations de quartiers qu'elles soient caritatives ou culturelles. Il s'agit ici d'écouter, de faire connaissance, de prendre conscience des difficultés rencontrées par ce type de population, de leur donner confiance et enfin de les convaincre de l'importance des dépistages.
 
Enfin, la Fédération collecte les informations et les questions que lui transmettent tous les comités. Par son action, elles est devenue un relais incontournable avec les pouvoirs publics et les professionnels de la santé.
 
Elisabeth BERNIGAUD-MAURICE

Pour en finir avec le cancer du col de l’utérus

SIDA : Prendre en compte les différences physiologiques entre les hommes et les femmes pour soigner les femmes

La moitié des personnes vivant avec le sida sont des femmes. Ces 2 dernières années le nombre de filles et de femmes séropositives a augmenté dans toutes les régions du monde, en particulier en Europe de l’est, Asie et Amérique latine. 14 millions d’enfants sont orphelins à cause du Sida.

En Afrique sub-saharienne, 76% des jeunes (15-24 ans) ayant le Sida sont des femmes.

Des études ont montré que les femmes ont 2 fois plus de risques d’être contaminées par le sida que les hommes, alors que la plupart des femmes contaminées ou risquant de l’être n’ont pas des « comportements à risque » et ont fréquemment des relations monogames.

La féminisation de l’épidémie met en relief des raisons biologiques ainsi que des inégalités liées au genre, en particulier le lien entre la violence à l'égard des femmes et le HIV/SIDA. Confrontées au viol, à la violence domestique et à la mutilation génitale, de nombreuses femmes contractent chaque année le virus, et leur nombre dépasse toujours celui des hommes contaminés.

La question de traitements spécifiques pour les femmes est récente. Tous les essais cliniques étaient faits sur des hommes. Or les hommes et les femmes sont physiologiquement différents et les résultats observés sur des hommes ne peuvent être appliqués aux femmes.

Il est indispensable de faire des essais cliniques avec des groupes de femmes, enceintes, allaitant leurs enfants, ainsi qu’avec des jeunes filles. Le profil hormonal change pendant l’adolescence et ces changements peuvent avoir des conséquences immunologiques qui influencent les effets des médicaments.

Des campagnes pour l’utilisation des préservatifs féminins se développent, elles ont des effets positifs également contre les autres maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées.

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et UNITAID ont lancé une initiative conjointe pour aider à développer à grande échelle les programmes nationaux de prévention de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant.

Dans un premier temps, huit pays vont bénéficier de cette initiative : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, l'Inde, le Malawi, le Rwanda, la Tanzanie et la Zambie.

L'UNITAID financera des tests diagnostics du VIH/SIDA, des médicaments antirétroviraux et des antibiotiques pour les patients dans les pays sélectionnés pendant une durée de 24 mois.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) rappelle qu'une alimentation complète et suffisante est nécessaire pour garantir l'effet des traitements médicaux, notamment dans le cas du VIH/SIDA.

Comme avec n'importe quel médicament, les antirétroviraux sont plus efficaces si les patients sont correctement alimentés.

Or, les personnes qui ont contracté le HIV ont des besoins nutritionnels accrus, de 20 à 30% pour un adulte, et de 50 à 100% pour un enfant, car la mauvaise digestion entraîne une moindre absorption des nutriments et un manque d'appétit.

Les femmes vivant avec le Sida sont souvent au début de leur vie sexuelle, de femme et de mère. Être considérée comme séropositive peut entrainer discrimination, violences, chômage. Il est indispensable de promouvoir, auprès des hommes et des femmes, des comportements sexuels sans risque et pour les jeunes femmes savoir refuser des relations sexuelles non-protégées.

[Mis à jour le 5 octobre 2009]

Publié le lundi, 15 octobre 2007 par Admin