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Actes du colloque : Enfants sans état-civil, femmes sans droits


« Enfants sans état-civil, femmes sans droits »

Samedi 12 octobre 2013, 9h-18h, Bourg-en-Bresse (Ain)

Ouverture du colloque

Monsieur le Maire,
Madame la représentante de l’Etat, chère Pascale Guillet,
Madame la vice-présidente du conseil régional en charge, chère Véronique Moreira,
Mesdames et messieurs les responsables d’entités internationales, d’ONG et d’associations,
Mesdames et messieurs, chers amis,

Je vais demander à Véronique MOREIRA, puisque ce colloque a lieu sous l’égide de la région Rhône-Alpes, d’ouvrir notre journée d’échanges. [Lire l'ouverture du colloque].

Le 11 octobre est depuis l’an dernier la journée mondiale des jeunes filles, Lakshmi PURI directrice exécutive adjointe, est évidemment à l’ONU à New York, mais elle a tenu à participer à notre colloque et nous a adressé son intervention par vidéo. [Lire la transcription et la traduction en Français de la vidéo - Consulter la vidéo en Anglais sur Dailymotion]

Nicole AMELINE, présidente de la Cedaw, soutient depuis le début notre action, nous a adressé un message. Marie-Mélitine Monnier va le lire.

Selon l’UNICEF, 60 millions d’enfants ne sont pas déclarés à la naissance dans le monde, chaque année. L’absence d'état civil constitue un mécanisme absolu d'exclusion sociale.

La déclaration des naissances constitue un droit fondamental et universel au regard notamment des conventions internationales.
Bien que chaque enfant ait droit à un nom, à une nationalité et à son inscription dans un registre des naissances, un enfant sur deux dans le monde n’a pas d’acte de naissance : en Asie du Sud, la proportion atteint 64%, en Afrique subsaharienne 62% tandis qu’en Afghanistan et en Ethiopie, à peine 6% ou 7% des enfants sont enregistrés.

Notre colloque vise à mettre en lumière ce déni du droit fondamental de chaque être humain : la reconnaissance de son existence par la loi en établissant le nom de l’enfant, ses liens tant avec ses parents qu’avec l’État qui le reconnaît comme membre de la société.

Dans un premier temps nous soulignerons l’importance de la déclaration des naissances à la fois pour l’État et la population, en particulier pour les femmes à travers l’obtention de documents d’état civil afin d’accéder aux droits fondamentaux. 

Dans un deuxième temps, cet après-midi nous présenterons les bonnes pratiques mises en place dans différentes régions du monde, pour faciliter la déclaration des naissances et pour garantir l’obtention de papiers d’état civil à la population, notamment pour les femmes et les fillettes, y compris dans un contexte de conflit armé.

Des barrières de nature diverses se dressent face à l’enregistrement des naissances. Depuis une vingtaine d’années, l’Unicef fait des enquêtes dans les différents pays et émet des recommandations. Plan s’est impliqué dans toutes les régions du monde pour que chaque enfant ait un « passeport pour la vie ». S’il y a des progrès dans certaines régions, si le constat est nécessaire, ce n’est pas suffisant : les résultats sont loin d’être satisfaisants.

Il faut passer à l’acte et pour permettre à ces millions d’enfants d’avoir accès aux droits humains fondamentaux, il faut examiner de près les causes du non-enregistrement des naissances.

« Un enfant sur deux n’est pas déclaré à la naissance, pourquoi ? » Michèle VIANÈS, présidente de Regards de Femmes 

1ère table ronde - De l'importance de la déclaration des naissances : pour le droit d'exister

Modératrice : Caroline BENOIST, journaliste

2ème table ronde - Bonnes pratiques pour faciliter la déclaration des naissances

Modératrice : Christelle MONTEAGUDO

Débat 
Vidéo maison de justice de Tivaouane

3ème table ronde - Le Sénégal : un exemple d’action partenariale pour la déclaration des naissances

Modératrice : Caroline BENOIST, journaliste

Débat 

Conclusion - Appel international « Pour que chaque enfant compte, le droit des femmes à déclarer les naissances »