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jeudi, 19 janvier 2017

23° Edito : 61ème Commission de la condition des femmes (CCF/CSW61) ONU New York

La 61ème session de la Commission de la condition des femmes (CSW) aura lieu au siège des Nations Unies, à New York, du 13 au 24 mars 2017.

Des représentants des Etats membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées à l'ECOSOC de toutes les régions du monde y participeront, ainsi qu'aux événements parallèles organisés à cette occasion.

Regards de femmes sera présente du 13 au 18 mars. Voici notre déclaration écrite publiée sur le site de l’ONU. La voici également en Anglais.

La session 2016 sera consacrée aux domaines clés suivants :

Thème prioritaire : 

Thème examiné : Nous avons obtenu de l’administration de la CSW, comme chaque année, l’attribution d’une salle pour organiser un « parallel event » sur le thème prioritaire. Notre atelier francophone aura lieu le mercredi 15 mars, de 10.30 à 12.00 et aura pour thème
« Les crises et les femmes : fenêtres d'opportunités ou menaces de régression ».
Il réunira des expertes françaises et africaines sur les actions à mener pour l’égalité des genres et l’autonomisation économique des femmes.

Concernant le thème examiné, chaque Etat doit indiquer ses avancées concrètes sur cette thématique prioritaire de la 58ème CSW en 2014.

Regards de femmes avait organisé un parallel event : Pour l’accès de toutes les filles au programme de développement : renforcement des capacités des femmes en matière de déclaration des naissances.

Nous poursuivrons notre action pour la déclaration de naissances de tous les enfants ans le cadre de la mise en place de l’agenda post-2015 élaboré pour agir aujourd’hui sur le monde de demain où personne ne sera laissé de côté, avec le Réseau francophone pour l’égalité femmes-hommes.

L’approche par les droits et l’égalité femmes-hommes implique que toutes les filles dans le mondesoient déclarées à l’état-civil. L’enregistrement des naissances est indispensable pour avoir accès aux programmes permettant sécurité, autonomie et émancipation des femmes et des filles. 

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mardi, 26 janvier 2016

22° Edito : Présentation de la 60° CSW

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La 60ème session de la Commission de la condition des femmes (CSW) aura lieu au siège des Nations Unies, à New York, du 14 au 25 mars 2016.

Des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées à l'ECOSOC de toutes les régions du monde y participeront, ainsi qu'aux événements parallèles organisés à cette occasion.

La session 2016 sera consacrée aux domaines clés suivants :

Thème prioritaire : Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable·

Thème examiné : Élimination et prévention de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles (conclusions concertées à la cinquante-septième session)

Concernant le thème prioritaire, Regards de femmes, poursuit son action concernant le droit à l’État civil de centaines de millions d’enfants (230 millions d’enfants de moins de 5 ans n’ont jamais été enregistrés, UNICEF 2013) en organisant un parallel event [ Consultez le flyer et le programme (format pdf) | Consultez le compte rendu des ateliers ] :

      Déclaration des naissances préalable indispensable  à l’autonomisation des femmes

Consultez les actes des ateliers organisés par Regards de Femmes

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Regards de femmes a rédigé une déclaration écrite sur cette question fondamentale mais méconnue. Elle se trouve sur le site de l’ONU en français, anglais et espagnol.

L’agenda post-2015 est élaboré pour agir aujourd’hui sur le monde de demain où personne ne sera laissé de côté. L’approche par les droits et l’égalité femmes-hommes implique que toutes les filles dans le monde soient déclarées à l’état-civil. L’enregistrement des naissances est indispensable pour avoir accès aux programmes permettant sécurité, autonomie et émancipation des femmes et des filles.

Concernant le thème examiné, chaque État doit indiquer ses avancées concrètes sur cette thématique prioritaire de la 57ème CSW en 2013. Regards de femmes était présente lors de cette session et avait organisé un parallel event.

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mardi, 3 mars 2015

21° Edito : Présentation de la 59° CSW

affichev3.jpgRegards de femmes participera à la 59ème session de la Commission de la condition des femmes (CSW) au siège des Nations Unies, à New York, du 9 au 20 mars 2015 et a soumis ses observations dans une déclaration écrite au Conseil économique et social de l’ONU.

Des représentants des Etats membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées à l'ECOSOC de toutes les régions du monde y participeront, ainsi qu'aux événements parallèles organisés à cette occasion.

La session 2015 sera consacrée aux domaines clés suivants :

  • Évaluation de la réalisation de la Plateforme d’action de Pékin, 20 ans après
  • Définitions des Objectifs du Développement Durable (ODD Agenda post 2015)

Concernant Beijing+20, Regards de femmes examinera la réalisation de l’article 124 de la Plate-forme d’Action « Les gouvernements devraient condamner la violence à l’égard des femmes et s’abstenir d’invoquer des considérations de coutume, de tradition ou de religion, pour se soustraire à l’obligation de l’éliminer conformément à la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes… » lors d’un parallel event francophone :

Des actions pour refuser toutes violences
envers les femmes et les filles
au nom de coutumes ou de religions

59ème CSW, 10 mars 2015, 12.30-14.00, CCUN, UN Plaza, New York

Certaines pratiques, modèles et contraintes traditionnelles ou religieuses limitent la reconnaissance de la pleine capacité des femmes et leurs droits effectifs.

L’éradication des humiliations, discriminations ou violences, subies ou « choisies » par les femmes, à l’encontre des femmes, y compris au nom de religions ou de coutumes, doit être assurée par tous les gouvernements et les Etats signataires des Conventions, Déclaration, Programme et Plateforme d’Action cités.

En France, comme dans tous les pays du monde, des attaques contre les droits et la dignité des femmes, sous couvert de traditions, de coutumes ou de pratiques religieuses se multiplient. Il est indispensable de réaffirmer que la liberté de conscience, droit humain fondamental, a pour corollaire immédiat la neutralité des Etats par rapport aux options philosophiques ou aux croyances des personnes. Les unes et les autres doivent rester dans le domaine de l’intime. Les afficher, les imposer peut heurter les convictions d’autres personnes.

Pour vivre ensemble dans le respect mutuel, par-delà les différences, Regards de Femmes promeut le formidable outil d’émancipation universel qu’est la laïcité, force et bouclier pour les femmes.

Concernant les ODD, Regards de femmes poursuit son action pour l’enregistrement des naissances de tous les enfants, et le renforcement des capacités des femmes, quel que soit leur statut marital, en matière de déclaration des naissances. Dans l’agenda post-2015, pour agir sur le monde de demain, un service public et gratuit d’état civil doit être une obligation pour tous les États afin que personne ne soit laissé de côté.

L’enregistrement des naissances est indispensable pour avoir accès aux programmes permettant sécurité, autonomie et émancipation des femmes et des filles.

Regards de femmes participera à la Marche pour l’égalité femmes-hommes et les droits des femmes le 8 mars organisée par ONU Femmes et la ville de New York.
 

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lundi, 17 février 2014

18° Edito : Regards de Femmes sera présente à la 58ème CSW à l'ONU à New York

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La 58ème session de la Commission de la condition des femmes (CSW) aura lieu au siège des Nations Unies, à New York, du 10 au 21 mars 2014.
Des représentants des Etats membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées à l'ECOSOC de toutes les régions du monde y participeront, ainsi qu'aux événements parallèles organisés à cette occasion.
La session 2014 sera consacrée aux domaines clés suivants :

  • Thème prioritaire : Défis et réalisations dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement pour les femmes et les filles
  • Thème examiné : Accès et participation des femmes et des filles à l'éducation, la formation, la science et la technologie, y compris pour la promotion de l'égalité d'accès des femmes au plein emploi et le travail décent.

Concernant le thème prioritaire, la déclaration écrite de Regards de femmes est publiée sur le site de l'ONU. Regards de femmes, poursuit son action pour le droit à l’Etat civil de centaines de millions d’enfants (230 millions d’enfants de moins de 5 ans n’ont jamais été enregistrés, UNICEF 2013) en organisant un parallel event (lire le compte rendu de l'atelier).

Pour l’accès de toutes les filles aux programmes de développement :
renforcement des capacités des femmes en matière de déclaration des naissances

58ème CSW, 12 mars 2014, 2.30-4.00, CCUN, UN Plaza, New York

Le préalable indispensable pour que toutes les filles et femmes aient accès aux programmes de développement est leur inscription à l’état-civil et le renforcement des capacités des femmes, quelque soit leur statut marital, en matière de déclaration des naissances.
Regards de femmes participe également à l’élaboration des propositions de la France concernant l’inscription de l’égalité femmes-hommes et l’autonomisation des femmes dans l’agenda post 2015, soutenant à la fois un objectif dédié et une prise en compte transversale de cette égalité dans toutes les composantes du développement.
L’agenda post-2015 est élaboré pour agir aujourd’hui sur le monde de demain où personne ne sera laissé de côté. L’approche par les droits et l’égalité femmes-hommes implique que toutes les filles dans le monde soient déclarées à l’état-civil. L’enregistrement des naissances est indispensable pour avoir accès aux programmes permettant sécurité, autonomie et émancipation des femmes et des filles.
Concernant le thème examiné, chaque Etat doit indiquer ses avancées concrètes sur cette thématique prioritaire de la 55ème CSW en 2011. Regards de femmes était présente lors de cette session et avait organisé un parallel event.

Nous avions poursuivi cette action dans le cadre de la réunion des femmes leaders organisée par The Golda Meir Mount Carmel International Training Center (MCTC) à Haïfa avec le soutien de l’UNESCO

Science, technologie et innovation Education et formation des femmes et des filles
29 mai – 3 juin 2011

Avec les ONG partenaires, nous serons attentives au pourcentage de filles ayant achevé le second cycle de l’enseignement secondaire et aux blocages persistants. Les solutions, les bonnes pratiques doivent figurer dans les objectifs du développement durable, post-2015.

Consultez les actes de l'atelier : Pour l’accès de toutes les filles aux programmes de développement : renforcement des droits des femmes en matière de déclaration des naissances
 

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mardi, 19 mars 2013

17° Edito : Regards de femmes à l’ONU à New York : « Les violences envers les femmes : trop, c’est trop ! »

photo.jpgRegards de femmes, présente à l’ONU, par une délégation de 3 personnes, du 2 au 10 mars, lors de la 57ème session de la Commission de la condition des femmes, a exigé, avec les 6 000 femmes de la société civile, que cessent les violences envers les femmes. Pour cela, il est indispensable d’agir sur 5 axes : la prévention des violences, la protection des personnes, les poursuites judiciaires des auteurs, la prescription de services pour les victimes et des partenariats multisectoriels et multidimensionnels.

Les Etats, sous l’impulsion de Michelle Bachelet, directrice exécutive d’ONU Femmes, sont arrivés à des conclusions concertées pour prévenir et éliminer toutes les formes de violences envers les femmes. Par delà les mots, il faut passer à l’acte, ainsi que l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon : « Une promesse est une promesse, il est temps d’agir pour mettre fin aux violences envers les femmes ».

Les discussions ont été particulièrement rudes. Même les pays de l’Union Européenne n’ont pas pu se mettre d’accord sur une déclaration commune concernant les droits sexuels et reproductifs. La France et sa Ministre Najat Vallaud-Belkacem ont été chefs de file des discussions sur cette question ainsi que sur la présence de conseillères de protection des femmes dans les opérations de maintien de la paix. D’ailleurs, lors de la cérémonie du 8 mars à l’ONU, la France, par son Ambassadeur, était le seul pays à la tribune, aux côtés de M. Ban Ki-moon et de Mme Michelle Bachelet.

Dans le groupe des pays déniant habituellement les droits fondamentaux universels aux femmes et aux filles (Iran, Lybie, Soudan, les pays sous influence du Vatican, la Russie,…), de nouvelles voix se sont élevées, au grand dam de leurs Organisation Non Gouvernementales. Le Maroc a ainsi déclaré que les femmes étaient « complémentaires » des hommes, proclamation bafouant le principe universel d’égalité, la Tunisie a déploré que les « gouvernements précédents n’aient pas suffisamment respecté les droits des femmes (sic) ».

Par contre, et c’est une avancée significative, plusieurs Etats d’Amérique centrale et du Sud, tel le Brésil ont affirmé les droits reproductifs et sexuels des femmes, l’accès à la pilule du lendemain. Pour prévenir l’exploitation et la violence sexuelle à l’occasion des grands rendez-vous sportifs à venir, le Brésil a mis en place un groupe de travail interministériel.

Le Niger, comme plusieurs pays africains, a dénoncé « la juxtaposition de règles qui régissent l’état des personnes, à savoir le droit moderne, les coutumes et religions. Ce qui accroit l’insécurité juridique des femmes et des enfants parce que selon les circonstances, on choisit l’une et l’autre règle au détriment de la femme. » Les femmes dépourvues d’état-civil en sont les premières victimes, comme cela a été démontré lors de notre atelier du 4 mars à New York « Enfants sans état-civil, femmes sans droits ».

071__1_.jpgRegards de femmes a participé à de nombreux ateliers organisés par les pays africains, en particulier ceux de l’Afrique de l’Ouest. Les différentes formes de violence dues aux coutumes et traditions, l’omertà familiale et communautaire, les situations de conflits, les difficultés institutionnelles, géographiques et financières d’accès à la justice empêchent la prévention et l’élimination des violences envers les femmes et les filles. Les associations maliennes ont décrit les graves violations de la personne exercées par les groupes armées à l’encontre des femmes et des filles et demandé le soutien des participant-es à la CSW. La Ministre Malienne de la famille et de la promotion de la femme et de l’enfant a dénoncé « les groupes armés rebelles, terroristes et narco-jihadistes qui se livrent à des viols collectifs et individuels, des mariages forcés, des lapidations à mort, des châtiments corporels, des amputations de membres, le port forcé du tchador, la privation des libertés fondamentales, les destructions d’infrastructures sanitaires et scolaires ainsi que des biens culturels. A cela s’ajoutent les déplacements massifs de population ».

Dans ce contexte, il était indispensable d’obtenir la réaffirmation de la plate-forme d’action de Pékin : « Aucun prétexte de coutumes, de tradition ou de religion ne peut justifier les violences envers les femmes » et d’apporter un engagement universel à une violence universelle pour que les femmes, partout dans le monde, puisse enfin vivre à l’abri de la peur et de la violence.

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lundi, 25 février 2013

16° Edito : Regards de femmes à la 57ème commission de la Condition de la femme (CSW) à l’ONU à New York

Depuis 2007, Regards de femmes est présente tous les ans lors de la Commission de la condition des femmes à l’ONU (CSW) à New York, en tant qu’ONG auprès du Conseil économique et social de l’ONU, et y organise des ateliers francophones.

Cette année, du 4 au 15 mars, la 57ème session a pour thème prioritaire « L’élimination et la prévention de toutes les formes de violences envers les femmes et les fillettes ». L’application par les Etats du thème de la 53ème session « Le partage égal des responsabilités entre les femmes et les hommes, y compris les soins donnés dans le contexte du VIH/sida », est examinée.

Le 4 mars, Regards de Femmes organise un forum dans le cadre des « parallel events » de l’ONU : « Enfants sans état-civil, femmes sans droits Faciliter la déclaration des naissances : échanges de bonnes pratiques ».023-2.jpg

60 millions d’enfants ne sont pas déclarés à la naissance dans le monde, chaque année (UNICEF). L’absence d'état civil constitue un mécanisme absolu d'exclusion sociale.

Les lois patriarcales sur la nationalité des enfants, les discriminations sexistes qui interdisent la déclaration par les mères qui souvent n’ont pas eu accès à la scolarisation et aux soins de santé, entravent cette déclaration.

Lors de cet atelier, il s’agira de montrer l’ampleur du phénomène, grande région par grande région, d’en analyser les causes et de présenter des bonnes pratiques récentes pour faciliter la déclaration des naissances dans les régions concernées par ce problème méconnu, touchant des populations rurales et des minorités ethniques.

IMG_0197.jpgMichèle Vianès, présidente, sera accompagnée de Patricia Jullien et de Régine Vanon, membres du bureau de Regards de Femmes. Elles participeront, aux côtés des Etats, d’ONU Femmes et des différentes entités onusiennes concernées, à la discussion générale, aux différents débats de haut niveau, aux tables rondes interactives. Elles assisteront évidemment à toutes les manifestations organisées par la France, en particulier lors de la présence de la Ministre des droits des femmes, Najat Vallaud Belkacem, les 4 et 5 mars.

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vendredi, 14 décembre 2012

15° Edito : La paix - Garantie des droits humains

photos-dakar-FPS-2.jpgL’association des Juristes sénégalaises (AJS) a organisé, à Dakar, du 10 au 17 novembre 2012, le XXIème Congrès de la fédération Internationale des femmes des carrières juridiques, avec pour thème : La paix Garantie des droits humains.

Il s’agissait de montrer les liens entre paix, respect des droits humains des femmes comme des hommes et le développement durable et de s’interroger sur la mise en application des instruments internationaux ratifiés par les Etats.

Michèle Vianès, présidente de Regards de Femmes, était invitée pour présenter une communication : Genre et post conflit : comment promouvoir le rôle des femmes dans la reconstruction post-conflit.

photos-dakar-FPS.jpgLe président du Sénégal, Monsieur Macky Sall et de nombreux ministres ont été présents à différents moments du Congrès, marquant l’importance fondamentale des questions de paix et de droits humains pour un développement durable. Parmi les partenaires institutionnels plusieurs entités des Nations Unies ainsi que l’ambassade de France au Sénégal. La coopération française est partenaire des Maisons de justice du Sénégal et du réseau africain pour le développement intégré (RADI).

Lors de la cérémonie d’ouverture du congrès, Marie Delphine Ndiaye, présidente de l’AJS a mis l’accent sur une indispensable culture de Paix, sur la présence de femmes dans les missions de pacifications et sur l’accès des femmes aux ressources (eau, terre, etc.). Elle a dénoncé la résistance des coutumes vis-à-vis des lois.

photos-dakar-FPS-3.jpgMadame Fatou Bensouda, procureure à la cour Pénale internationale (CPI), a souligné les enquêtes et poursuites des crimes de genre afin d’arrêter et de poursuivre ceux qui les financent et ceux qui les exécutent ainsi que la nécessité de points focaux « genre » dans les pays pour aider les victimes de viols et crimes sexuels à se reconstruire. « Les crimes sexuels sont au centre et au premier plan des enquêtes et poursuites de la CPI, car les abus sexuels sont instrumentalisés dans chaque conflit. »

Pour le président Macky Sall, les femmes doivent être actrices de leur propre sécurité. Pour cela, une meilleure connaissance des résolutions 1325 et suivantes est indispensable et il convient de susciter une représentation suffisante des femmes.

Les interventions et débats ont été articulés autour de plusieurs sous-thèmes :

  • L’accès à la justice
  • Droit à la santé
  • Accès et contrôle des ressources
  • Femmes, paix et sécurité
  1. Intervention de Dior Fall Saw, Intégration des droits des femmes dans les politiques des États
  2. Intervention du chef d’escadron Djiby Tine : Les femmes dans les opérations de consolidation de la paix

ProgrammeTermes de référence - Résumé

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vendredi, 24 août 2012

14° Edito : Violences envers les femmes au Costa Rica et au Guatemala

AFFICHE-Costa-Rica-Femmes.pngMichèle Vianès, présidente de Regards de Femmes a été invitée par les Ambassades de France et d’Allemagne au Costa Rica du 6 au 11 aout, dans le cadre du 50ème anniversaire des accords de l’Elysée, puis par l’Ambassade de France du Guatemala, du 12 au 15 aout, pour participer à plusieurs colloques et réunions concernant la lutte contre les violences envers les femmes. Ce sont les 2 seuls pays d’Amérique centrale où des lois contre les fémicides ont été prises. En 2007 au Costa Rica, en 2008 au Guatemala.

Les 9 et 10 Aout, au Costa Rica, le Foro sobre la prevencion y la lucha contra la violencia hacia las mujeres à l’Institut Interaméricain des droits humains, ouvert par Luiza Carvalho, coordinatrice des Nations Unies pour le Costa Rica.
 

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dimanche, 14 août 2011

13° Edito : Conférence Internationale sur la parité à Dakar - 17 et 18 juin 2011

photo de gauche à droite Saida Draoui de l'AFTURD Tunisie, Michèle Vianès, Awa Ndiaye, Ministre du genre du SénégalA l’initiative de Madame Awa NDIAYE, Ministre de la Culture, du Genre et du Cadre de vie, sous la présidence du Chef de l’Etat et avec la collaboration du Ministère des Affaires Etrangères, le Sénégal a organisé les 17 et 18 juin 2011 une conférence Internationale sur la parité, en partenariat avec ONUFEMMES, le FNUAP, le PNUD, l’UNICEF, la CEDEAO[1], GAMIC[2], l’AFARD[3],…

 

 

 

 

Inscrire la parité au cœur du développement, au-delà de la loi :

 

 

 

 

Enjeux et perspectives.

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lundi, 21 mars 2011

12° Edito : Compte-rendu 55ème Commission du Statut des Femmes ONU, New York, 22 février - 4 mars 2011

Regards de femmes a participé à la 55ème Commission du statut des femmes à l’ONU à New York, en février 2011. Le thème principal était « Accès et participation des femmes et des filles à l’éducation et à la formation scientifique et technologique pour promouvoir un accès égal des femmes au plein emploi et au travail décent »

Cette année, marquée par la création de la nouvelle entité ONU Femmes, l’ouverture de la session, dans la salle de l’Assemblée générale, a pris un caractère plus solennel. Michelle Bachelet, Secrétaire Générale adjointe de l’ONU et directrice exécutive d’ONU Femmes a présenté les 5 priorités de la nouvelle structure.

La présence à l’ONU de Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des solidarités et de la Cohésion sociale a donné plus d’impact à l’intervention de la France. [Lire l'intervention de Mme Roselyne Bachelot-Narquin en séance plénière puis lors de la table ronde sur les violences] Nous y avons retrouvé l’affirmation de notre plaidoyer ainsi que dans celle de Marie Keirle, cheffe du bureau des Affaires Européennes et Internationales, Direction générale de la cohésion sociale sur l’évaluation de la 51ème CSW.

Regards de Femmes a participé à un grand nombre de réunions plénières et de side-event organisés par les différents États, en particulier, celui du Sénégal et celui d’Israël. Michèle Vianès a également fait partie des responsables d’ONG ayant rencontré Michelle Bachelet le samedi 27 février.

Parmi les ateliers et table-rondes organisées par les ONG, celle de la Clef, Femmes solidaires et Regards de femmes sur le non-enregistrement des naissances, a sensibilisé à une situation dramatique, peu appréhendée par les ONG de femmes. [Consulter le compte rendu de la table ronde]

Pour l’Unicef, 51 millions d’enfants par an ne sont pas enregistrés à leur naissance dans les registres d’état civil. Parmi ces millions d’enfants, notre table ronde a ciblé les filles et parmi les conséquences de ce mécanisme absolu d'exclusion sociale, déni des droits humains fondamentaux, celles sur l’éducation.

Regards de Femmes a participé aux ateliers organisés par Femmes Solidaires et celui des femmes Égyptiennes.

 

Les rencontres avec les autres ONG ont ouvert des pistes d’actions communes, pour

 

  • mettre en place des démarches afin de promouvoir l’enregistrement des naissances
  • poursuivre nos initiatives pour une éducation de qualité, non sexiste, pour les filles et les garçons.


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lundi, 27 décembre 2010

11° Edito : 55ème Commission du Statut des Femmes ONU, New York, 22 février - 4 mars 2011

« Accès et participation des femmes et des filles à l’éducation et à la formation scientifique et technologique pour promouvoir un accès égal des femmes au plein emploi et au travail décent »

Les ONG françaises, Clef, Femmes Solidaires et Regards de Femmes ont rédigé une déclaration écrite pour la 55ème Commission du statut des femmes (ONU à New York  22 février - 4 mars 2011).

L’émancipation et l’autonomie des femmes, l’égalité en droits, devoirs et dignité des femmes et des hommes ne sont pas uniquement un idéal mais doivent devenir  effectives.

La scolarisation des filles est indispensable, pour elles, pour leur famille et pour la société. Ne pas permettre aux filles d'aller à l'école, c'est les priver de développer leurs capacités et leurs talents. C'est également priver leurs enfants de ces possibilités et laisser perdurer la pauvreté.

L’école est le lieu où les enfants entrent en humanité, à la fois par l’apprentissage des connaissances e la rencontre de l’autre. C’est pourquoi, l’école ne doit être inféodée à aucune idéologie politique ou religieuse et doit apprendre aux filles et aux garçons à vivre ensemble dans un respect mutuel. C’est la raison de la loi française contre les signes religieux à l’école en 2004, qui protège fillettes et jeunes filles

L’éducation des enfants, garçons et filles, doit donc comprendre à la fois la transmission des connaissances humaines, culturelles et scientifiques, mais également leur apprendre à réfléchir, imaginer, créer, rencontrer l’autre, celui ou celle, qui est différent.

Pour que les filles aient accès à leur autonomie et à leur émancipation, une éducation de qualité, non patriarcale, pour les filles et les garçons, est indispensable. Elle permettra l’accès des filles à tous les domaines d’activités professionnelles et la lutte contre les violences sexuées.

De très nombreux programmes d’actions ciblent les différents blocages traditionnels, patriarcaux, financiers, géographiques, financiers, géographiques, facilitant leur sécurité et leur émancipation.

Or un grand nombre de filles ne peuvent être atteintes par ces programmes parce qu’elles n’ont pas d’état civil.

L’absence d'état civil constitue un mécanisme d'exclusion sociale. Pour exister la déclaration à l’état civil est une condition indispensable.

La CLEF, Femmes solidaires et Regards de Femmes organisent un atelier pendant la 55ème CSW. Il sera ciblé sur l’exclusion des filles du droit à l’éducation par absence d’état civil.

Les gouvernements ne doivent plus attendre pour rendre l’éducation primaire abordable pour toutes les filles, y compris en milieu rural, indépendamment des revenus familiaux ou de l’origine ethnique.

Des mesures doivent être prises pour faciliter le passage de l’enseignement primaire à l’enseignement secondaire, à la formation professionnelle, et à l’entrée dans la vie active.

Les gouvernements devraient prévoir des programmes pour promouvoir l’égalité filles/garçons tout au long de la scolarité, à tous les niveaux du système éducatif, auprès de l’ensemble des acteurs concernés (parents, enseignants, conseillers d’orientation) pour modifier des images stéréotypées sur les rôles sociaux des hommes et des femmes, qui influencent encore les choix d’orientation ainsi que les relations entre filles et garçons.

Les enseignant/es doivent avoir une formation leur permettant de déconstruire les représentations qui assignent filles et garçons dans des rôles stéréotypés. L’enseignement de l’histoire des femmes (politique, économique, littéraire, scientifique et artistique) et des campagnes de sensibilisation contre les stéréotypes dans les livres scolaires sont indispensables.

[ Lire le compte rendu de la 55° CSW ] | [ Consultez les précédents Edito ]

lundi, 16 août 2010

10° Edito : Michèle Vianès, à l’ONU à New York, avec la délégation française lors de l’Examen annuel du Conseil Economique et social (28 juin-2 juillet 2010)

Michèle Vianès, vice-présidente de la Coordination française pour le Lobby européen des femmes (CLEF) et présidente de Regards de Femmes a participé à la délégation officielle française, au titre des ONG, lors de l’examen annuel du Conseil Economique et Social de l’ONU.

La session a commencé par l’Examen ministériel annuel pour analyser les progrès accomplis dans la réalisation du programme de développement des Nations Unies ainsi que les initiatives concrètes permettant d'accélérer le processus, en mettant l'accent sur l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes.

Dans sa déclaration d’ouverture, Ban Ki-moon a rappelé « L'amélioration de la vie des pauvres est intolérablement lente, même s'il y a eu quelques victoires, le changement climatique, la crise alimentaire et économique ont sapé les progrès. (…) L’écart persiste entre les nantis et les démunis, entre les zones urbaines et les zones rurales, entre les hommes et les femmes ».

Pour le secrétaire général, alors que l’égalité des deux sexes occupe une place centrale dans toutes les activités de l’ONU, de trop nombreuses personnes considèrent encore qu’il s’agit là d’un « problème de femmes ». « Nous devons veiller à ce que la communauté internationale soit unie dans la lutte en faveur des droits de la femme car le monde ne réalisera entièrement son potentiel que si les femmes se voient donner les moyens d’agir.

Faire cesser l’épidémie d’actes de violence à l’égard des femmes dans le monde entier – que ce soit au foyer, sur les lieux de travail ou ailleurs – est un élément crucial de ce combat. Ces actes sont à l’opposé de toutes les valeurs que défend l’ONU et nous devons éliminer la culture du silence qui ne sert qu’à protéger ceux qui en sont responsables.

Les domaines prioritaires sont l’emploi des femmes, la sécurité alimentaire et l’amélioration de la santé néonatale et maternelle. La création de l’entité femmes de l’Onu aura pour tâche principale de surmonter les obstacles en matière d’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, impératif économique et social.

Treize pays, dont la France, ont dressé un bilan des progrès accomplis dans la réalisation des buts et objectifs du Programme de développement des Nations Unies. Lors du débat sur les tendances et difficultés mondiales et nationales actuelles et incidences sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes », Michèle Vianès a rappelé les conclusions du colloque organisé par Regards de Femmes à Lyon, sur ce thème :

  • Les défis du XXI° siècle ne peuvent être surmontés en ignorant ou en écartant la moitié de la force créatrice et d’innovation de l’humanité. Les responsables politiques, économiques et financiers ont à réaliser que l'égalité entre les femmes et les hommes doit occuper une place centrale dans les réponses à la crise.
  • L’égalité entre les sexes n’est pas un luxe, réservé uniquement aux périodes de croissance économique, mais une nécessité pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. En particulier « promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes » (objectif 3) afin d’éviter une plus grande paupérisation des femmes et de leurs familles. Ce qui entrainera une avancée significative pour « assurer l’éducation primaire pour tous, y compris les filles » (objectif 2) « réduire la mortalité maternelle et infantile » (objectif 4 et 5) et «réduire l’extrême pauvreté et la faim ». (objectif 1). La prise en compte de l’égalité en droits, devoirs et dignité des femmes et des hommes ainsi que les moyens d’y parvenir concernent bien tous les OMD.

 Parmi les actions à développer :

  • Veiller à ce que tous les programmes internationaux, onusiens ou européens soient en français, le différentiel dans l’obtention des aides internationales entre les pays anglophones et francophones est inacceptable ;
  • Dénoncer les inégalités face à l’héritage, à l’absence d’Etat civil de 15% de filles dans les pays en développement, aux intégrismes religieux et aux traditions néfastes pour la santé des femmes: mortalité maternelle dues aux Mutilations sexuelles, aux grossesses et mariages précoces, refus de la contraception, pandémie du VIH/SIDA ;
  • Promouvoir des services sociaux et de santé professionnalisés de qualité ;
  • Ecouter les femmes des pays en développement sur leurs projets ainsi que sur leur dénonciation des microcrédits, précaires et à taux usuraires, et sur l’aide incontrôlée à des Etats corrompus ;
  • Ne pas oublier que les migrants sont majoritairement des migrantes.

Pour Michèle Vianès, la CLEF et Regards de Femmes, il est de la responsabilité de la République Française de veiller à ce que les principes universels émancipateurs qui la fondent soient reconnus à toutes les femmes, partout dans le monde.

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mardi, 16 mars 2010

9° Edito : 54ème Commission du Statut des Femmes ONU New-York-2010

54° Commission du Statut des Femmes ONU, New-York, 2010

« Tant que les femmes et les filles ne seront pas libérées de la pauvreté et de l’injustice, tous les objectifs de l’Onu - paix, sécurité et développement durable - seront en péril » Ban Ki-Moon.


La 54° Commission du statut des femmes a été précédée d’un forum des ONG au cours duquel les représentantes des 5 régions selon l’Onu ont plaidé pour l’application de la Plate-forme d’Action de Pékin : aucune atteinte aux droits des femmes sous prétexte de traditions ou religions et pour la réalisation effective des Objectifs du millénaire avec la participation des femmes à la prise de décision dans tous les domaines.
Les thèmes des table-rondes : Progression des droits des femmes depuis 1975 grâce aux conférences internationales, Ce que vivent les femmes dans le monde : persistance du patriarcat théocratique, des violences envers les femmes, Comment accomplir la promesse de l’égalité de genres.

54° Commission du Statut des femmes 1-12 mars 2010

La Clef ayant rédigé un rapport parallèle à celui de la France, remis une déclaration écrite largement diffusée par le Conseil économique et social de l’ONU et organisé un évènement parallèle, a fait partie de la déclaration officielle, très positive, au cours de laquelle il a déclaré que la France « refuse toute forme de relativisme culturel. »
Lors de la séance plénière sur les objectifs du Millénaire, les expertes ont confirmé qu’ils ne seront pas atteints, en particulier sur la pauvreté des femmes et leur santé (mortalité maternelle). Des progrès concernant l’éducation sont enregistrés alors que les violences, notamment le viol comme arme de guerre se développe en RDC et dans les pays en guerre.

Les grands moments

Lundi 1er mars : La déclaration de la francophonie

La concertation francophone, présidée par le Canada, a adoptée une déclaration sur les violences à l’égard des femmes où les Etats rappellent leur volonté commune de prévenir et de lutter contre toutes les violences y compris l’exploitation sexuelle des femmes. Prévention des violences envers la femme, accompagner les femmes victimes et survivantes, poursuivre les auteurs de violences par tous les moyens de droit, ainsi qu’éduquer au respect des droits des femmes et à la non-violence. Nous rappelons la déclaration de Marrakech, très importante également.

Mardi 2 mars : Réunion USA/ France

Melanne Verveer, Ambassadrice des Etats-Unis sur les questions de femmes dans le monde et Gérard Araud, Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies à New York ont organisé une rencontre sur l’implication des hommes dans la lutte contre les violences envers les femmes avec des responsables d’ONG et les délégués officiels des pays francophones. Ils ont réaffirmé que la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes était une valeur partagée par les deux pays qui veulent en faire la promotion, en luttant contre les stéréotypes aussi bien dans les médias que dans les familles, en demandant la participation active des hommes dans les campagnes de contraception et en développant le partage des responsabilités.
L’implication des hommes dans les luttes féministes a été illustrée par quelques exemples où l’approche genre a été adoptée pour faire reculer les violences envers les femmes dans les pays émergents.
Les ONG françaises (CLEF, Femmes Solidaires, Ni putes ni soumises, Regards de Femmes) se sont largement exprimées. Elles ont rappelé que l’implication des hommes dans la lutte contre les violences envers les femmes concernaient également la France et les USA et ont fait des propositions qui ont été retenues à savoir une coopération des 2 pays pour une sensibilisation/ formation des responsables politiques et d’éducation pour les scolaires.

Mercredi 3 mars : Conférence Déjeuner à L’Office International de la Francophonie

Nous sommes intervenus sur la manière dont les Technologies de l’Informatique et de la communication bouleversent l’éducation et la formation et avons proposé aux associations qui le souhaitent des pages sur www.partagider.fr.

Jeudi 4 mars : Réunion européenne autour des violences à l’égard des femmes

Nous avons participé à la réunion organisée par l’Union Européenne avec le triumvirat des présidences, Suède, Espagne, Belgique, sur le thème des violences envers les femmes et leur prévention. Nous avons appris qu’il n’y a pas d’indicateurs sur les violences envers les filles. Nous avons regretté que la Suède n’ait pas fait référence à la prostitution, thème de désaccord majeur au sein de l’UE sur une violence fondamentale envers les femmes. Nous sommes intervenus d’une part pour dénoncer les interventions exclusivement en Anglais, sans traduction, alors que le Français est une des 2 langues de travail, mais surtout sur la nécessité pour les Etats de mettre en place des politiques pour une éducation non patriarcale qui affirme l’égalité en droits, devoirs et dignité des filles et des garçons ainsi que l’interdiction du harcèlement sexuel au travail, dans la rue, à la maison et de l’achat de services sexuels, si l’on veut effectivement combattre les violences envers les femmes

Vendredi 5 mars : Évènement parallèle organisé par la CLEF, Femmes Solidaires et Regards de Femmes « Avancées des droits des femmes dans le monde depuis 1948 et menaces actuelles de régression »

Après les interventions, d’un intérêt manifeste pour l’émancipation des femmes par rapport aux traditions, coutumes et religions et par la maîtrise de leur corps, un débat s’est installé avec les participantes principalement africaines, dont une ministre malienne et une responsable du Gams, qui ont demandé notre soutien à leur volonté de faire évoluer les traditions et les lois en particulier par rapport aux mutilations sexuelles.
Cécile Sportis, du Ministère des Affaires étrangères, est également intervenue se déclarant très émue par les interventions de Chérifa Kheddar et Djemila Benhabid en demandant que les femmes du monde musulman puissent accéder à la prise de pouvoir pour être des actrices d’un réel changement. Le temps a manqué, puisque cette année les évènements parallèles étaient limité à 1h30, pour cet évènement majeur par les thèmes abordés.

Les rencontres :

Dans le cadre du LEF, les Espagnoles ont demandé notre participation pour une déclaration commune faisant référence à la laïcité pour faire avancer les droits des femmes (cf. Déclaration de Cordoba). Nous avons été sollicitées, également, par un grand nombre d’ONG notamment celles d’Afrique… pour les soutenir dans leur revendication de laïciser les institutions de leurs pays. Nous avons rencontré les représentantes du FFM international espagnole, italienne et israélienne qui ont assisté à notre évènement pour manifester leur amitié et leur soutien à notre combat commun.
Le 5 mars, nous avons répondu à l’invitation de l’Organisation Tunisienne des Mères qui organisait une réception en présence de Mme Ban Kee Moon. Au cours de cette soirée nous avons pu nous entretenir avec Hanifa Mezoui, ex cheffe du service des ONG à l‘ECOSOC, Gloria STARR Kins, journaliste, des syndicalistes, des magistrates et différentes associations tunisiennes.
Le 6 mars, la présidente de Global Justice Center, Janet Benshoof, a demandé à nous rencontrer pour nous alerter sur la situation des femmes Birmanes et demander que nous remettions un courrier adressé à B. Kouchner à la Mission française et au MAEE. Ce que nous avons fait. En conclusion, la présence des organisations féministes et laïques françaises et francophones est absolument nécessaire. Il s’agit de promouvoir nos revendications, d’apporter notre soutien aux femmes du monde et d’empêcher les régressions.


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samedi, 3 octobre 2009

8° Edito : Pekin +15

Pékin +15

L’association Regards de Femmes a obtenu en juillet 2009 le statut spécial d’ONG auprès du Conseil économique et social de l’ONU, reconnaissance internationale de ses actions pour les femmes de France, d’Europe, du monde.

Regards de Femmes participera donc aux côtés de la Coordination Française pour un lobby européen des femmes (CLEF) aux réunions concernant l’examen et les évaluations, 15 ans après, concernant la mise en œuvre par les gouvernements de la déclaration et du programme d’action de Pékin (1995).

Les rapports nationaux sont consultables sur le site en anglais des nations unies, Nous mettons celui de la France sur notre site.

Regards de Femmes, avec les associations membres de la Clef, élaborera un rapport alternatif concernant la France, situation actuelle, recommandations ainsi qu’une mise en lumière des bonnes pratiques. Les textes Français seront communiqués au Lobby européen des femmes qui rédigera un rapport alternatif ( shadow report) pour l’Union Européenne, ainsi qu’il l’avait fait en 2004.

Regards de Femmes sera présente aux différentes réunions de préparation. Les 30 et 31 octobre ainsi que les 2 et 3 novembre à Genève pour celles concernant l’Europe et en mars 2010 à l’ONU à New York à l’occasion de la commission du Statut des femmes.

Les échanges entre les femmes du monde qui affirment et réclament leur autonomie pleine et entière à tous les niveaux revêtira un caractère particulier à l’occasion du 15éme anniversaire de la conférence mondiale de Pékin. Participer – Agir- Décider, partagider, est l’objectif commun.

Dans le contexte actuel de dissolution des inégalités concernant les femmes dans des discriminations catégorielles et les tentatives de régression des droits des femmes sous prétexte coutumo-religieux, il est impératif de veiller à l’égalité en droits, devoirs et dignité des femmes et des hommes, partout dans le monde, en application des principes universels des droits humains.

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mercredi, 8 avril 2009

7° Edito :

53° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME 2-13 MARS 2009

L‘objectif était de favoriser le partage égal des responsabilités, y compris dans les soins dispensés aux personnes atteintes du VIH/sida.

Les inégalités entre les femmes et les hommes dans le partage des tâches domestiques et des soins continuent à exister partout dans le monde et s’expliquent, entre autres, par des rapports de force inégaux entre les deux sexes et par les stéréotypes persistants sur leurs rôles respectifs.

La participation disproportionnée des femmes et des filles dans les travaux domestiques, y compris dans les soins à dispenser, entraîne des difficultés dans nombre de domaines, y compris dans l’accès à l’éducation et à un travail rémunéré. La présence de femmes légitimant la hiérarchie archaïque patriarcale hommes/femmes, sous prétexte religieux, a des effets néfastes. Elles empêchent l'accès à l'autonomie et l'émancipation des autres femmes.

Ce partage inégal des tâches limite aussi leur possibilité de jouer un rôle à tous les niveaux des sphères de décision, thème de l’évènement parallèle partagider.fr, organisé par la coordination française du lobby européen des femmes et regards de femmes.

La valeur économique du travail non rémunéré des femmes n’est pas non plus suffisamment reconnue, y compris dans les comptabilités nationales, ce qui compromet la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement social et leur contribution à la croissance économique. Cette lacune n’est pas sans conséquences dans le contexte de la crise financière mondiale.

La pandémie du VIH/sida a contribué encore à renforcer le rôle d’aidant joué par les femmes et les filles, en particulier lorsque les systèmes de santé sont insuffisants. Les responsabilités vont des soins quotidiens aux personnes atteintes du VIH/sida à la prise en charge des enfants dont les parents sont morts du sida. Ce surcroît de responsabilités peut avoir de lourdes conséquences sur la santé et le bien-être de ces femmes, influant sur leurs moyens d’assurer leur subsistance et de subvenir aux besoins de leur famille.

Les témoignages sur les mesures prises dans les différents pays pour encourager les hommes à partager les responsabilités ont permis d’échanger les bonnes pratiques dans ce domaine.

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lundi, 2 février 2009

6° Edito

53° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME 2-13 MARS 2009

Partage égal entre les femmes et les hommes des responsabilités à tous les niveaux, y compris les soins concernant le HIV/SIDA
Pendant la commission du statut des femmes, à l’Onu à New York, la Coordination française pour un lobby européen des femmes (CLEF), en partenariat avec Regards de Femmes, organise une « agora place du marché » où les associations de femmes francophones présenteront et échangeront leurs bonnes pratiques en 2 temps :
 

  • 1. Speed dating : chaque association tient un stand où elle présente ses actions et répond aux questions des participantes

    2. Débat général et pistes de travail pour les échanges de bonnes pratiques à développer afin de renforcer ou d’établir des partenariats entre associations de femmes.

Toutes les associations présentes sont cordialement invitées à participer à cet évènement.

En effet, l’accès aux ressources, aux droits et au pouvoir est distribué de manière inégale entre les femmes et les hommes, l’inégalité se fait sentir à tous les niveaux et dans tous les groupes sociaux.

Le but des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes est que les femmes et les hommes aient les mêmes possibilités, les mêmes droits et les mêmes responsabilités dans tous les domaines. Que les femmes soient actrices de leur vie, autonomes et responsables.

Des phénomènes et tendances politiques internes et internationaux, tels que l’augmentation de la traite des femmes dans un but d’exploitation sexuelle et la croissance des extrémismes religieux, représentent une nouvelle menace pour l’intégrité des femmes et leurs droits humains, en particulier leurs droits sexuels.

En outre, les femmes se heurtent à des défis supplémentaires à l’échelle mondiale, comme le taux élevé de VIH / sida parmi les femmes et les petites filles, la prévalence de la violence physique et sexuelle masculine envers les femmes au sein de toutes les sociétés, la violation constante des droits humains des femmes dans les situations de conflit et de guerre ou encore la féminisation de la pauvreté dans le monde entier, en particulier le problème des lois sur l’héritage de la terre.

Les déséquilibres entre les femmes et les hommes influencent donc tous les domaines de l’existence. Afin de réaliser l’égalité femmes-hommes, il convient donc d’agir sur tous les fronts définis par les objectifs stratégiques de la Plate-forme d’Action de Pékin (ONU, 1995) :
 

1. Éliminer les rôles et stéréotypes de genre fondés sur un modèle patriarcal

2. Réaliser la justice économique et sociale pour les femmes

3. Promouvoir la position des femmes dans la prise de décision : vers la démocratie paritaire

4. Éradiquer la violence envers les femmes et mettre en œuvre les droits humains des femmes

     


    [ Pour en savoir plus le site en anglais de la commission de la condition de la Femme. ]

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    mardi, 18 novembre 2008

    5° Edito : Diversités culturelles

    Diversités culturelles

    Aujourd’hui les moyens de communication et d’informations marquent la fin des distances physiques mais révèlent en même temps l’étendu des différences culturelles. Ou bien une cohabitation culturelle est organisée avec une hiérarchie fondée sur le droit universel ou des affrontements culturels exploseront.

    La culture est instrumentalisée pour empêcher le vivre ensemble. Pour certains, la confusion entre culture et tradition permet d’enfermer leur pairs. Le respect de la culture d’origine empêcherait tout échange avec l’autre, ce serait trahison. Le culturalisme s’oppose ainsi à l’universalisme « en ouvrant la porte au relativisme intégral ».1
    On admet sous prétexte de relativisme culturel ou religieux que des femmes soient privées d’un certain nombre de droits fondamentaux : disposer librement d’elles-mêmes, de leurs corps, de leurs actes et de leurs esprits.

    En étudiant toutes les cultures, l'anthropologie du pouvoir et du politique des sociétés fondées ou non sur un patrimoine juridique et réglementaire consigné par écrit, montre partout les deux critères majeurs qui orientent la nature de tout pouvoir. Celui de la différence des genres et de la supériorité d'un sexe, dans la quasi-totalité des cas, le masculin; celui de la séniorité, qu'elle soit fondée sur l'expérience, l'âge ou l'appartenance à un groupe ou à une classe d'âge.

    Pour vivre ensemble par delà les différences, il est nécessaire de respecter un ensemble de règles de vie communes. En société, aussi bien en public qu’en privé, entre personnes vivant dans un même pays, entre les pays.

    L’Article 1 de la Déclaration Universelle des droits humains (10 décembre 1948) affirme « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

    La modernité est fondée sur la culture individuelle. L’individu est considéré comme tel lorsqu’il a conscience de lui-même et est responsable de ses actes.

    Si l’individu est plus manœuvré qu’acteur, plus obéissant qu’autonome, il n’est plus sujet mais objet, interchangeable à merci. « L’individu, dans son identité, son sexe, son idéologie, sa profession, ses rapports institutionnels (familiaux, conjugaux, partisans) n’a plus la certitude d’antan mais s’emploie à chercher refuge dans des groupes restreints qui telle une niche vont lui apporter une sûreté que ne lui donne plus son identité ».2

    L’image omniprésente radicalise le modèle communautaire. Le développement conjoint de l’individu, en tant qu'objet et image, enferme l’être humain.
    Alors que la culture est ouverture à l’Autre, à l’universalité de la condition humaine et à la réflexion sur ses invariants.

    • 1 Pascal Ory, La culture comme aventure, éditions complexes p.19
    • 2 Michel Maffesoli, La transfiguration du politique, la tribalisation du monde, Biblio essais, 1992, p.168

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    vendredi, 20 juin 2008

    4 ° Edito :

    La Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes (CEDEF ou CEDAW)

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    lundi, 17 mars 2008

    3° Edito :

    52° SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME

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    jeudi, 3 janvier 2008

    2° Edito :

    edito

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