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Actes du colloque : Scolarisation des filles pour avancer lever les obstacles dans le monde et même en France

Scolarisation des filles pour avancer
lever les obstacles dans le monde et même en France

5ème quinzaine de l’égalité femmes-hommes de la région
Rhône-Alpes Lundi 5 octobre 2015 - Salle Joliot Curie, Vénissieux

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La question posée cette année pendant la quinzaine de l’égalité femmes-hommes de la région Rhône-Alpes est « La liberté a-t-elle un sexe ? ».

Comme l’avait souligné Victor Hugo « La liberté commence où l’ignorance finit » et comme l’a rappelé Koffi Annan, ancien Secrétaire Général de l’ONU « Aucun instrument de développement n’est plus efficace que l’éducation des filles », notre thème de réflexion est primordial pour qu’aucune fille ne soit oubliée du développement dans l’agenda post 2015.

La scolarisation des filles est un facteur essentiel pour leur émancipation.

Pour construire un monde plus équilibré et plus épanouissant pour toutes et pour tous, l'accès des filles à l'école primaire, secondaire et aux études supérieures (notamment dans les filières scientifiques et techniques) est indispensable. Cela implique d’agir contre les blocages suscités par la famille et la société et contre les violences verbales, physiques et sexuelles qui peuvent être exercées, à l’école et sur le chemin de l’école, à l’encontre des filles.

[Lire les actes du colloque Pdf (8Mo)]

Ouverture :


Principales actions de la région, dans le cadre de la coopération solidaire, vis à vis des jeunes filles et des femmes, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la formation. 

[Lire l'intervention en Pdf]

Etat des lieux, en France et dans le monde


Modératrice : Caroline Benoist

  • Frédérique Hannequin, IA-IPR d’histoire-géographie, Chargée de mission Egalité – Académie de Lyon
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Photo8.jpg, déc. 2015

La question de l’accès à l’éducation ne se pose pas en France puisque c’est un droit fondamental, l’instruction étant obligatoire jusqu’à 16 ans. Mais cette dernière doit être de qualité et garantir une égalité mesurable par des indicateurs genrés.

La mission égalité de l’Académie de Lyon travaille en faveur de l’orientation des filles pour leur faire découvrir des métiers et des modèles de réussite afin de leur présenter un panorama des possibles.

Elle forme également les cadres (chef d’établissement, enseignants, …) pour les sensibiliser au curriculum caché des prétendues compétences innées des filles ou des garçons et les outiller pour qu’ils puissent ne pas reproduire les inégalités filles-garçons.

[Lire l'intervention de Frédérique Hannequin (Pdf)]

 

  • Bernadette Bah Kamanan, Chargée d'Etudes Scolarisation de la fille, Cabinet du Ministre de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique, République de Côte d'Ivoire

En Côte d’Ivoire, les filles sont moins favorisées que les garçons alors que des instruments juridiques et institutionnels existent pour l’éducation de tous. Or éduquer une fille, c’est éduquer une Nation : l’éducation des filles garantit en effet de meilleures conditions de vie, un contrôle du développement du pays.

Le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique de Côte d’Ivoire a mis l’accent sur des actions pour favoriser l’accès des filles à l’école et leur permettre d’avoir toutes les chances de réussir.

[Lire l'intervention de Bernadette Bah (Pdf]]

 

  • « Redevabilité des Etats quant à leurs obligations de scolarisation des filles », Dior Fall Sow, Magistrate, Présidente Honoraire de l’Association des Juristes Sénégalaises, Consultante auprès de la Cour Pénale Internationale

L’éducation est reconnue comme un droit fondamental mais des millions d’enfants en sont privés, alors même que la scolarisation est un facteur de développement. La situation de la scolarisation des filles reflète le degré de liberté et de démocratie d’un pays.

Les États se sont donc engagés par de nombreux instruments internationaux contraignants à assurer un enseignement primaire obligatoire et gratuit.

Mais de nombreux États ne respectent pas leurs engagements, alors même qu’ils ont une obligation de redevabilité.

Connaitre ces engagements est nécessaire pour obliger les Etats à les respecter.

[Lire l'intervention de Dior Fall Sow (Pdf)]

  • "Filles/garçons dans l'école française : De la séparation à l'indifférenciation, à la reconnaissance de stéréotypes : Le défi éducatif de l'Egalité » Jean-Louis Auduc, Professeur agrégé d’Histoire

La question de la mixité fille-garçon ne relève pas d’une obligation légale mais d’une coutume... La mixité à l’école en France n’a pas été pensée. « Jules Ferry et Napoléon Bonaparte n’ont pas été pacsés ». Il existe ainsi en France des classes non mixte

Un rapport de 2013 explique que la mixité dans les écoles a été instaurée dans les années 60 pour faciliter la gestion, plus que par principe.

L’indifférenciation des élèves qui sont considérés comme neutre a entrainé une neutralisation du corps au sein du système scolaire, sauf en EPS. Les statistiques sont élaborées sans distinction filles-garçons alors que les établissements devraient élaborer des statistiques basées sur le sexe pour comparer les résultats et le climat scolaire.

En 2015, les parcours scolaires entre les filles et les garçons sont différents en France. Il faut se demander pourquoi et comment y remédier.

[Lire l'intervention de Jean Louis Auduc (Pdf)]

11h30 - 13h : 1ère Table ronde : Quels critères pour une éducation de qualité, non sexiste ?


Modératrice : Martine Souvignet 

  • "Sortir de l'emprise du genre grâce à l'EPS" Nina Charlier, Responsable de la commission Mixité, Egalité Femmes du SNEP-FSU

[Lire le compte rendu de l'intervention (Pdf) - Lire la présentation (Pdf) Nina Charlier]

  • « Absence de mixité dans certaines filières de l’enseignement professionnel. Comment y remédier » Mélanie Bourrou, Proviseure LDM Charpak, Chatillon-sur-Chalaronne (Ain)
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Photo2.jpg, déc. 2015

Féministe et n’ayant jamais accepté de limitation en raison de son sexe, Mélanie Bourrou a choisi de travailler comme proviseure au lycée professionnel Georges Charpak, malgré les dissuasions qu’elle a pu avoir notamment de la part de l’inspecteur d’académie.

Le Lycée Charpak de Chatillon-sur-Chalaronne dans l’Ain est spécialisé dans la maintenance des matériaux agricoles, de travaux publics ainsi que les matériaux de parcs et jardins. Il relève ainsi d’un domaine dit « masculin » où il n’est pas facile de s’intégrer pour une femme. Mais, Mélanie Bourrou a fait le choix de dépasser ces difficultés en matière d’égalité femmes-hommes, en luttant contre les stéréotypes à tous les degrés de l’institution.

Le lycée Charpak comporte 3 filières :

  • Maintenance des matériels de parcs et jardins
  • Maintenance des matériels de travaux publics et manutention
  • Maintenance des matériels agricoles

Il compte 200 élèves dont 199 garçons et 1 fille. Les enseignants des ateliers comportent uniquement des hommes. Il y a 8 femmes qui enseignent au niveau des matières générales et l’équipe de direction est composée uniquement d’hommes sauf la proviseure. Mélanie Bourrou qualifie son établissement de « conservatoire de la virilité », ce qui se remarque notamment dans la communication des adultes vis-à-vis des élèves. Il y a un besoin essentiel en communication non violente.

Elle a tout d’abord travaillé sur les éléments de langage qui véhiculent les stéréotypes, en insistant notamment pour que son titre, Madame La Proviseure figure bien sur courriers et timbre. Un décret de 1986 autorise en effet la féminisation des fonctions et métiers au sein de la fonction publique. S’agissant du terme ordonnatrice, il est encore bien difficile de le faire admettre.

Pour déconstruire les stéréotypes, Mélanie Bourrou a fait le choix de mener des actions avec « délicatesse ». Pour faire découvrir aux filles comme aux garçons les métiers auxquels l’établissement forme, les élèves sont intervenus dans les écoles primaires et collèges pour présenter leur travail.

La formation des délégués de classes qui sont forcément des garçons s’est fait en collaboration avec un lycée où la mixité des élèves est une réalité. En outre, un travail au niveau de l’orientation est fait notamment dans la rédaction des brochures ONISEP qui comportent encore de nombreux clichés sur la répartition des métiers par sexe.

  • « Promouvoir une éducation scientifique et technique pour les filles », Evelyne Nakache, Professeure émérite des Universités, Vice-Présidente du centre Hubertine Auclert et membre du CA de « Femmes et sciences »

[Lire le compte rendu de l'intervention (Pdf) - Lire la présentation (Pdf) Evelyne Nakache]

Débat


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Photo4.jpg, déc. 2015

Rachel Gogoua : Existe-t-il des modèles/des références pour que les filles sachent que dans le domaine scientifique il y eu des filles avant elles ?

Evelyne Nakache : C’est justement un des objectifs de l’association femmes et sciences de présenter des modèles de femmes scientifiques. Beaucoup de femmes reçoivent des récompenses, des médailles pour leurs travaux notamment de la part du CNRS mais on n’en parle pas. Michèle Vianès rajoute que le prix Nobel de médecine vient d’être décerné à une chinoise.

Rachel Gogoua : On ne mange pas la science, la science ne nourrit pas son homme. Les jeunes ont des rêves, des ambitions. Ils peuvent avoir une carrière professionnelle émérite en sciences mais quoi d’autres? Comment leur travail est-il valorisé ? Souvent les résultats ne sont pas connus du public et restent dans les tiroirs. Ces facteurs ne permettent pas à mon sens d’orienter les jeunes vers les sciences.

Evelyne Nakache : Il est sûr qu’une carrière scientifique ne permet pas de gagner comme dans la finance, mais il y a d’autres valeurs que l’argent, notamment la passion de son travail. De plus, un ingénieur gagne bien sa vie, avec un salaire de 3000€ en moyenne en sortie d’école.

Rachel Gogoua : Les filles et les garçons sont ensemble pour les activités sportives mais ont-ils l’obligation de faire la même chose ? Il y a une question de droit, particulièrement celui de choisir l’activité qu’ils veulent pratiquer. On ne peut pas imposer une activité aux enfants!

Nina Charlier : L’école et l’enseignant choisissent les activités enseignées en EPS. C’est un devoir d’enseigner à tous les élèves ces activités, ça leur permet d’ouvrir de nouveaux horizons et de cultiver les enfants.

Mireille Popelin : Pour assurer l’égalité filles-garçons, il est nécessaire d’avoir une formation de qualité. Comment comprendre alors que l’État accepte qu’un Imam enseigne la non égalité filles-garçons. Un Imam à Brest officie avec des enfants en leur expliquant qu’il ne faut pas écouter de musique !

Mélanie Bourrou rappelle que la Ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-belkacem, a demandé aux enseignants et responsables d’établissement de diffuser la charte de la laïcité afin d’informer les familles et les élèves et faire contre-pouvoir.

Achiata Djiman avait commencé une thèse sur l’encadrement juridique du travail des enfants. Les exposés de Dior Fall Saw et de Bernadette Bah Kamanan ont bien fait l’état des mariages précoces, mais il convient aussi de parler des filles confiées/placées comme bonne au Sénégal auprès de familles riches. Cette situation constitue une violence car elles ne sont pas scolarisées et travaillent alors qu’elles sont mineures.

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Photo3.jpg, déc. 2015

Intervention d’Andrée Loscos, adjointe à Vénissieux en charge du sport. Elle rappelle que le sport est un épanouissement de la vie et constitue un besoin. Mais l’égalité entre les femmes et les hommes dans le sport est encore compliquée. Elle refuse ainsi systématiquement les demandes d’horaires différenciés entre les femmes et les hommes à la piscine. De plus, les filles sont trop souvent présentées comme des objets sexuels, elles se censurent donc à pratiquer une activité sportive. À l’adolescence, les filles arrêtent souvent le sport face au changement de leurs corps. Il faut les aider et les accompagner dans ce changement pour qu’elles l’assument.

La ville de Vénissieux encourage le sport pour tous. Elle dispose pour cela du label sportif et ludique et effectue un travail de fond pour encourager les filles à faire du sport. À ce titre, la ville travaille avec les clubs pour intégrer les filles. Elle demande au club de présenter des statistiques avec le nombre de filles impliquées dans le club et le nombre de femmes responsables, la présence de femmes et de filles dans les clubs étant un critère pour l’attribution des subventions.

Déjeuner libre

 

14h30 – 15h45 : 2ème Table ronde : Les obstacles en France et dans le monde


Modératrice : Michèle Vianès

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Photo9.jpg, déc. 2015

Contrairement aux idées reçues selon lesquelles l’école de la République accueille toutes les filles en France, mon expérience en tant que professeure des écoles et en tant qu’élue en charge de la politique de la ville dans une commune de l’agglomération lyonnaise m’a fait prendre connaissance de la non-scolarisation d’un certain nombre de fillettes, dès leur puberté, retirée de l’école par leurs parents.

Il me paraissait indispensable aujourd’hui de donner la parole à Ghislaine Durand, directrice d’école maternelle à Bron et au titre de membre de l’International Romani Women, chargée de mission auprès du Conseil Economique et social européen et fondatrice et présidente de Regards de Femmes Tsiganes.

Elle était intervenue l’an dernier lors de notre colloque « Laïcité force et bouclier pour les femmes » sur le thème « Etre fille à l’école en France aujourd’hui ». C’était également un lundi et elle avait eu son autorisation d’absence.

Cette année l’autorisation d’absence lui a été refusée. Elle a donc envoyé son intervention qui a été lue.

  • Intervention de Ghislaine Durand « Les filles « décrocheuses » scolaires en France » Ghislaine Durand, Professeure des écoles

[Lire l'intervention de Ghislaine Durand]

  •  « Déscolarisation des filles en raison des grossesses précoces en Côte d’Ivoire » Rachel Gogoua, présidente de ONEF
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Photo1.jpg, déc. 2015

La déscolarisation des filles en raison des grossesses précoces (dès 9 ans, à l’école primaire) est un danger pour l’avenir des filles, mais aussi un problème de santé publique. Des actions sont engagées par les pouvoirs publics et les associations de terrain

[Lire l'intervention de Rachel Gogoua (Pdf)]

  • « Défis du maintien des filles à l’école au niveau secondaire et universitaire au Sénégal », Odile Ndoumbe Faye, Secrétaire exécutive de l’Association Africaine pour la recherche et le développement (AFARD)

Il y a un intérêt politique et pédagogique au maintien des filles à l’école du secondaire à l’université. Or, selon les statistiques, il n’y aura pas d’égalité entre filles et garçons vis-à-vis de l’enseignement avant 2070 au Sénégal, sans politique volontariste de l’Etat, partenariat avec les associations de terrain et information des populations

[Lire l'intervention de Odile Ndoumbe Faye (Pdf)]

  •  « Difficultés de scolarisation des enfants des minorités ethniques et/ou handicapés au Vietnam » Chantal Selin, ADM Vietnam

[Lire l'intervention de Chantal Selin (Pdf)]

15h45 - 16h Cécile Cukierman, Sénatrice de la Loire, Conseillère spéciale en charge de l’égalité femmes-hommes de la région Rhône-Alpes


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[Lire le compte-rendu de l''intervention de Cécile Cukierman]

16h - 17h45 : 3ème Table ronde : Les bonnes pratiques, en France et dans le monde


Modératrice : Caroline Benoist 

  • « Alfred Nobel, le lycée qui déjoue les préjugés » Catherine Manciaux, Proviseure Lycée Alfred Nobel de Clichy-Sous-Bois

Catherine Manciaux s’est donnée comme objectif avec son équipe de renverser les déterminismes sociaux, de promouvoir l’égalité républicaine en faisant attention aux différences et aux difficultés rencontrées par les élèves.

[Lire l'intervention de Catherine Manciaux (Pdf)]

  • « Tu seras une technicienne de maintenance, ma fille » Valérie Bernard, Proviseure Lycée Sembat, Vénissieux 

À Vénissieux, le contexte est particulier puisqu’il y a 3 lycées dont un lycée professionnel avec 95% de garçons. Face à cette situation, il convient de se demander ce qu’il se passe à la fin du collège ? Quelle est la responsabilité de l’orientation ? Quelle image est véhiculée par le lycée professionnel ? Quels leviers pour lutter contre les déterminismes ?

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Photo13.jpg, déc. 2015

Le 1er constat est qu’il y a des choses à faire au sein du lycée professionnel puisqu’il y a 256 garçons et 12 filles, soit 5%. Il est très rare d’avoir des techniciennes de maintenance alors que la maintenance est partout. C’est de plus une branche avec des perspectives de carrières intéressantes.

Les filles peuvent avoir leur place dans les filières professionnelles de l’industrie. Pourquoi ne viennent-elles donc pas ? Ces filières appartiennent au domaine dit masculin et souffrent du syndrome du mécano. De plus, le fait d’avoir autant de garçons dans ces filières créé un sentiment insécurité pour les filles. Enfin, il y a une méconnaissance du domaine.

Face à ce constat, un groupe d’enseignants a été instauré au sein de l’établissement pour aller par binôme de deux (un homme-une femme) à la rencontre des élèves de 3ème et 4ème pour parler du lycée professionnel. 6 collèges ont été visités avec enthousiasme mais aussi de la frustration puisqu’une pré-sélection des garçons avait déjà été faite. Néanmoins, cette action a permis de faire passer l’effectif des filles de 6 à 12 soit une hausse de 50%

En outre un projet d’école ouverte a été mis en place. Durant les vacances scolaires, une semaine de porte ouverte réservée aux filles des collèges et leurs parents est organisée pour faire découvrir les filières et permettre d’avoir un choix de la filière par goût.

Le projet d’accueillir plus de filles en lycée professionnel est encore à ses débuts mais cela va entraîner des bouleversements dans l’organisation de cet établissement. Il faudra ainsi gérer la présence des filles, prévoir certains aménagements… ce qui constitue un défi pour parvenir l’égalité filles-garçons à l’école.

Coopération décentralisée

  • « Initiation sportive des enfants, alphabétisation des mères » Hassna Ouakka et Marie-Jeanne Courtier Solidarité Marathon des Sables (Ouarzazate, Maroc)
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Photo12.jpg, déc. 2015

Créé il y a 30 ans, le Marathon des Sables est une épreuve sportive qui a lieu chaque année au Maroc avec 1300 concurrents. Afin de venir en aide à la population, des actions ont été mises en place en parallèle de la course.

Il y a 5 ans un centre sportif a été créé en périphérie de Ouarzazate dans le but de transmettre les valeurs universelles du sport aux enfants. Aujourd’hui, il compte 240 enfants entre 3 et 12 ans et 60 mères. En effet, le centre propose aux mères qui déposent leurs enfants de suivre des cours d’alphabétisation. Le but est de leurs permettre de lire l’arabe pour qu’elles puissent contrôler les devoirs de leurs enfants, comprendre les documents administratifs, enregistrer un numéro de téléphone,…

[Lire l'intervention Hassna Ouakka et Marie Jeanne Courtier (Pdf)]

  • Toutes à l’école (Happy Chandara, Cambodge) Christiane Saunier, Secrétaire Générale

Diffusion d’un film de présentation de l’association et de ses actions pour la scolarisation des filles au Cambodge du primaire au secondaire. Pour permettre à ces jeunes filles de poursuivre ensuite dans l’enseignement supérieur, l’association envisage de créer un foyer à Pyopen pour les accueillir et les loger.

[Lire la présentation de Toutes à l'école (Pdf)]

  • Facilitation de la scolarisation des filles au Burkina grâce au partenariat Thoissey Poa, Mamadou Ouattara et Jacques Ferrand

Thoissey Poa est une association de l’Ain qui intervient au Burkina Faso en faveur de l’éducation à travers la construction d’une école composée de 3 classes et d’une pièce pour la gestion administrative. Depuis, ils ont pu l’électrifier grâce à des panneaux solaires. L’école est composée d’environ 50% de filles. L’association souhaite poursuivre son action en construisant des latrines afin de permettre la sécurisation des filles.

[Lire l'intervention (Pdf)]

17h45 – 18h Conclusion


 

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Photo10.jpg, déc. 2015

[Lire la conclusion Michèle Vianès (Pdf)

 

 

 

 

 

 

 

[Lire les actes du colloque Pdf 8mo]