Education des fillettes : Partie I - Intro
Par Admin le vendredi, 2 octobre 2009, - EDUCATION - Lien permanent
Éducation des fillettes
Confucius, philosophe, V° siècle av J.C.
Aujourd'hui, dans le monde, les 2/3 des adultes illettrés sont des femmes.
115 millions d'enfants à l'école primaire ne sont pas scolarisés. Pour
100 garçons non scolarisés en primaire, il y a 115 filles. 43% des
filles qui devraient être scolarisées en secondaire ne le sont pas.
Les enfants, filles et garçons de mères illettrées sont les plus
nombreux à ne pas être scolarisés. Selon une étude concernant les
enfants de 7 à 14 ans, dans 18 pays de l'Afrique sub-saharienne, 73%
des enfants dont la mère a été scolarisée sont eux-mêmes scolarisés,
alors qu’il n’y en a que 51% pour les enfants dont la mère n'a pas été
scolarisée.
Pour sortir de la spirale infernale de la pauvreté, pour permettre un
développement durable, il est indispensable d'attaquer les inégalités à
la racine et de favoriser l'éducation des fillettes.
Le monde ne pourra pas promouvoir les droits humains et lutter contre
la pauvreté si la scolarisation, la promotion et l’autonomisation des
fillettes ne sont pas réalisées, si on n’aboutit pas à l’égalité en
droit des filles et des garçons.
L'éducation des filles est indispensable pour atteindre les objectifs
du millénaire. Des femmes ayant été scolarisées ont plus de chance
d'éviter mariage et grossesses précoces, de permettre à leurs enfants
d'être eux-mêmes scolarisés et mieux soignés.
Parmi les mesures prioritaires à mettre en œuvre :
- réduire les frais de scolarité et les autres dépenses induites : matériel scolaire, uniformes, repas, etc.,
- convaincre les parents de la nécessité d'éduquer leurs filles comme leurs garçons,
- veiller à ce que l'environnement scolaire soit sécurisé : pas de violences entre les élèves, filles et garçons, ni entre enseignants et élèves. Sans oublier les préalables matériels, comme des sanitaires pour les filles.
Ne pas permettre aux filles d'aller à l'école, c'est les priver de
développer leurs capacités et leurs talents. C'est également priver
leurs enfants de ces possibilités et laisser perdurer la pauvreté.
La différence entre la scolarisation des filles et des garçons maintient l’inégalité entre les femmes et les hommes.